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À Valréas Carmen Figus née Garcia 89 ans ; René Courtade 75 ans.

Nous les portons dans nos prières avec leurs familles et leurs proches.

 

Le dimanche 2 mars à 14 h 30 à la salle des fêtes. De nombreux lots sont à gagner : volaille, agneaux, électro-ménager, linge de maison, 400 € en bons d’achat…

 Ce loto est très important pour les finances de la paroisse de Grillon. Merci par avance pour votre aide et votre soutien !

 

 

« Lors de la messe du 10 février à Sainte-Marthe, le pape a commenté la première lecture où le Seigneur descend comme une nuée dans le temple. Il a fait observer que lors des théophanies, Dieu parlait d’une façon « différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». Et « cela a lieu au cours de la célébration liturgique », car « la liturgie, c’est le temps de Dieu, c’est l’espace de Dieu, c’est le nuage de Dieu qui nous enveloppe tous ». « La célébration liturgique n’est pas un bon acte social ; ce n’est pas un rassemblement des croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie Dieu est présent, la présence du Seigneur est vraiment réelle  ». La messe n’est pas non plus « une reproduction ou une représentation de la Cène du Seigneur : c’est la Cène du Seigneur. C’est vraiment revivre la Passion et la mort salvatrice du Seigneur ».

Et pour le pape, c’est « une théophanie : le Seigneur se rend visible sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde ». C’est pourquoi le chrétien ne peut pas dire qu’il « assiste à la messe » : « la messe ne s’écoute pas, on y participe, on participe au mystère de la rédemption ».

« La liturgie, a insisté le pape, c’est entrer dans le mystère de Dieu, se laisser conduire vers le mystère et être dans le mystère » et non pas « aller visiter le pape à la messe de Sainte-Marthe car cela fait partie du circuit touristique de Rome, tous les matins ».

Le pape s’est souvenu qu’enfant, durant la préparation à sa première communion, un chant disait que l’autel était gardé par des anges pour marquer « la gloire de Dieu, l’espace de Dieu, le temps de Dieu ». Et quand, durant les répétitions, ont apportait les hosties, on disait aux enfants : « ces hosties ne sont pas celles que vous recevrez : celles-ci ne valent rien, car il y aura la consécration ! ».

Le pape a conclu en invitant à « demander au Seigneur ce ‘sens du sacré’, qui fait comprendre qu’une chose est de prier chez soi, prier à l’église, prier le chapelet, réciter de belles prières, faire le chemin de croix, lire la Bible … et une autre est la célébration eucharistique.

La célébration eucharistique fait entrer dans le mystère de Dieu, cette voie que l’homme ne peut pas contrôler  ». 

 

« ABCD de l’égalité, c’est quoi ? Un programme pour les écoles maternelles et primaires mis en place en 2013 dans une dizaine d’académies pilotes dont l’objectif affiché est de promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons. Ce programme doit être généralisé en 2014 en France. Il suscite une vive opposition de nombreux parents, dénonçant qu’il ne s’agit pas d’un simple dispositif sur l’égalité, mais cache un autre objectif qui est l’indifférenciation des sexes, et confond égalité avec similitude. L’égalité n’est pas l’absence de différence ! L’ABCD de l’égalité présente les différences garçons/filles essentiellement comme des stéréotypes qu’il faut déconstruire, plutôt qu’une égalité respectueuse de la réalité des différences entre garçons et filles et de leur complémentarité.

Autrement dit on nous explique que c’est par l’acquisition de codes sociaux, et là on ne parle plus de sexe biologique de l’individu, que nous construisons notre identité d’homme ou de femme. Je suis un homme parce que j’ai acquis des codes sociaux masculins, ça n’a rien à voir avec mon sexe biologique. C’est cela même qui est dénoncé comme les idéologies du genre à l’école !

Les parents doivent pouvoir exprimer leur opposition à ces nouveaux programmes. L’école publique a un devoir de neutralité et ne doit pas empiéter sur le rôle des parents.

Nos enfants ne sont pas des sujets d’expérimentations ! »

 

Organisé par le Studium de Notre-Dame de Vie les 7 - 9 mars à Notre-Dame de Sainte Garde sur le thème de la loi naturelle, une pierre d’achoppement ? Des brochures d’information et d’inscription sont à votre disposition au presbytère. Vous pouvez les joindre aussi au 04. 90. 69. 47. 40.

 

«  "Soyez saints.. » (Lv 19) « Soyez parfaits.. » (Mt 5) Comme ces paroles sont difficiles à comprendre ! Non pas que nous manquions du désir d’être « saints » ou « parfaits » - qui ne rêverait, dans l’abstrait, d’un tel idéal ? - mais il y a quelque chose d’écrasant à entendre pareil souhait de la part de Dieu s’adressant aux fragiles et incertaines créatures que nous sommes…

Quoi, le Seigneur, qui de toute éternité est « le seul saint », comme nous le chantons dans le Gloria, nous appellerait à être son égal ? Et lorsque Jésus, parlant « sur la montagne », commande aux disciples d’être « parfaits, comme [le] Père céleste est parfait », cette exigence ne paraîtrait pas exorbitante aux pécheurs endurcis que nous sommes, ne susciterait pas à la fois notre surprise et notre crainte ?

Ah, quelle est déconcertante la confiance que Dieu met en nous.. Nous savons trop bien nos chutes innombrables, nous avons tant de fois entendu parler en Eglise de notre petitesse, de notre faiblesse, de notre nature blessée.. Nous avons suivi pas à pas dans l’Evangile l’orgueil du pharisien, l’indifférence du prêtre et du lévite, la dureté de cœur des lanceurs de pierre, l’ingratitude des disciples, l’ambition des fils de Zébédée, la lâcheté de Pilate, le reniement de Pierre Sommes-nous meilleurs que ces gens-là ? Appliquer la loi du talion, qui proportionne la réplique au dommage, en interdisant la vengeance, c’était déjà un tel progrès.. comment peut-on « tendre l’autre joue » ?

Comment fait-on pour « aimer ses ennemis ».? Notre désarroi devant le projet de Dieu est, je crois, parfaitement justifié selon la raison humaine. Et pourtant, il y a dans l’Ecriture des exemples de conversion extraordinaire qui peuvent nous aider à croire en nous, dans la grâce du Salut offert à tous les hommes : Saül, « l’avorton de Dieu », devenu Paul, et Madeleine, la rejetée, la pècheresse, changée en fidèle parmi les fidèles, et Zachée, transformé aussitôt que regardé, et Mathieu, collaborateur haï par les siens mais restauré par la main aimante du Christ..Tous sur le beau chemin de la sainteté ! Oui, nous sommes petits, pécheurs, instables..brebis perdue.. serviteur prompt à enfouir le talent.. mais nous avons été aussi créés à l’image de Dieu, et Jésus nous a aimés jusqu’au bout, et l’Esprit nous donne sa force vivifiante. Tout n’a-t-il pas d’ailleurs été rendu possible à l’homme depuis la découverte du tombeau vide au matin de Pâques ? La grâce, en constant dialogue avec notre liberté, ne peut-elle nous faire grandir ? Alors, vite, en marche, en marche, avec le Christ !

« Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes… Seigneur, Seigneur, tu nous combles de joie… » Simone GRAVA