Paré pour le Carême ? (1/6)

1er mars 2019

Pour faire un Carême selon l’état de votre âme, voici le premier conseil pour l’aborder… et ne pas se décourager.

Ne pas être trop téméraire !

« Pierre lui dit alors : “Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas.”Jésus lui répond : “Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois.” Mais lui reprenait de plus belle : “Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas.” » (Marc 14,30).


Le premier Pape lui-même a péché par orgueil. En surestimant ses forces, et se croyant déjà prêt à mourir pour Jésus, il ne fut à cette époque capable que d’une chose : le renier trois fois.
Quand on n’est pas habitué à se sacrifier, il ne faut pas prendre de mesures trop radicales.

S’imposer un seul repas par jour ou supprimer tout plaisir gustatif pendant 40 jours, alors que l’on n’a même pas l’habitude de jeûner tous les vendredis pendant l’année, c’est l’échec assuré. Le premier jour est une torture, le deuxième jour on craque et le troisième jour on est totalement découragé, on se sent nul, on pense que l’on n’y arrivera jamais et on abandonne.

Sainte Thérèse de Lisieux, dans Histoire d’une âme, raconte qu’elle était si consciente de sa faiblesse qu’elle ne s’imposait que de ridicules mortifications. Elle se refusait notamment de s’adosser quand elle s’asseyait. Chacun étant différent, doit trouver à quelle mesure se mortifier pendant le Carême, sans présomption, ni sans mollesse.

Par exemple, on peut s’interdire le café ou le chocolat, selon ce que l’on préfère. On peut aussi se fonder sur les symboles : s’interdire le pain, le fruit de la vigne, et la viande, afin d’attendre Pâques pour consommer le pain, le vin et la chair qui donnent la vie éternelle.

Source : Aleteia