Sacrement de l’Onction des Malades à Valréas

30 avril 2015

L’onction des malades sera célébrée à l’église de Valréas au cours de la messe de 10 h 45 le dimanche 17 mai choisi comme le dimanche de la santé. Les personnes qui souhaitent recevoir l’Onction au cours de cette célébration dominicale doivent impérativement s’inscrire à l’avance auprès de Monique GUILBERT ou au presbytère.

Dans les civilisations anciennes, l’huile jouait un rôle essentiel. On s’éclairait avec l’huile. On se soignait avec l’huile. On s’embellissait et on se donnait la force avec l’huile. L’huile pénètre la peau ; elle imprègne. Elle instaure un effet qui dure. Elle dit une permanence.
Elle signifie la consécration : d’un objet, d’un bâtiment, d’un homme. L’huile fait l’onction. Le Christ est celui qui est « oint », non pas d’huile matérielle, mais de cette onction qu’est l’Esprit Saint. Jésus est pénétré, jusqu’aux fibres les plus intimes de son être, d’Esprit Saint. L’Esprit Saint « repose » sur lui et « demeure » en lui. Par l’Esprit Saint, Jésus est « consacré ». Dans la synagogue de Nazareth, Jésus redit les paroles d’Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction » (Lc 4, 18)
En ce temps de Pâques, en cette Cinquantaine pascale, en cette célébration des 7 semaines qui disent la plénitude des temps, la plénitude des dons de Dieu, Jésus est consacré à neuf de la consécration de la Résurrection. A la foule qui se rassemble, Pierre déclare : « Elevé dans la gloire par la puissance de Dieu, Jésus a reçu de son Père l’Esprit Saint qui était promis et il l’a répandu sur nous ; c’est cela que vous voyez et que vous entendez » (Ac 2, 33). A cause de cette parole, nous avons choisi de célébrer au Temps pascal, et en communauté, l’Onction pour les malades. Car, c’est le Christ, entouré de ses frères, qui va s’approcher de chacun des malades avec sa puissance de Résurrection et la douceur de l’Esprit Saint.
Par l’Onction, le malade devient un consacré : il reçoit dans sa chair de vivre la passion et la résurrection du Seigneur et il reçoit dans son esprit et son cœur la patience du crucifié et la splendeur du ressuscité. Bien sûr, l’onction n’est pas un acte magique !

Elle est un sacrement, qui procure un bienfait, souvent constaté, et annonce le salut, déjà présent et efficace, en même temps qu’elle proclame la venue du Règne de Dieu. Car, dans la synagogue de Nazareth, Jésus poursuit : « Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfait accordée par le Seigneur. »