Saint Martin : le Saint Patron de l’église de Visan

9 novembre 2017

Le Saint Patron de l’église de Visan sera célébré au cours de la messe du samedi 11 novembre à 9 h 00 à l’église paroissiale.


Le 21 septembre 1997, saint Jean Paul II était à Tours pour ouvrir l’année du 16e centenaire de la mort de Saint Martin. Saint Martin est mort en effet le 8 novembre 397. Parmi les raisons qui ont déterminé Clovis à se faire baptiser catholique cent ans plus tard (498 ou 499), il y a le rayonnement de Saint Martin, dont le roi franc avait été témoin lors d’un passage à Tours.

Saint Martin est le Saint qui a donné son nom au plus grand nombre de communes et de paroisses en France. Jusqu’à la Révolution française, le pèlerinage au tombeau de Saint Martin à Tours a été l’un des pèlerinages les plus fréquentés de notre pays.

S’il partagea son manteau, sans le donner tout entier, c’est que l’État romain payait à ses officiers la moitié de leur équipement (cheval, uniforme, armement). Martin, par son geste, montrait qu’il donnait tout ce qui lui appartenait et qu’il se refusait à faire la charité avec le bien des autres.

En même temps, sans le savoir sans doute, il invitait l’État romain à user aussi de ses biens en faveur des pauvres.

Devenu majeur, il devint catéchumène, comme de plus en plus de jeunes et d’adultes de notre temps, puis fut baptisé vers 354-355.
Il quitta alors l’armée, devint ermite, se rendit auprès de l’évêque Hilaire de Poitiers, qui l’ordonna prêtre.

Il fonda vers 360 à Ligugé la première abbaye stable de Gaule. Ce monastère alliait la vie communautaire et contemplative et la vie missionnaire. Vers 370, il devint évêque de Tours. Saint Martin est le modèle du soldat catéchumène qui, en route vers la foi chrétienne, vit déjà d’un même élan l’amour pour Dieu et la solidarité avec les démunis.

Il est le symbole des jeunes et des adultes qui se préparent au baptême et naissent à la vie trinitaire par les sacrements de l’Initiation chrétienne. Il est l’exemple du chrétien qui vit ensemble la vocation du moine et la vocation de l’évêque. Il est le rappel du lien indissociable qui doit exister en chacun de nous entre la prière, la contemplation, l’action évangélisatrice.